À l’endroit de l'église actuelle de Notre-Dame de Týn se trouvait, paraît-il, une chapelle d'un hôpital municipal, destiné essentiellement aux étrangers qui venaient faire leur marché en ville. Dès 1135, on y indique la présence d'une cour marchande fermée ou "týn" - un espace ceint d'une fortification en bois dans les caves duquel étaient stockées les marchandises.
Plus tard, la chapelle de Týn romane fut agrandie et devint une église municipale à trois nefs. L'église de Týn en tant que telle a été fondée par Charles IV. L'église gothique a alors été un des symboles de la lutte entre catholiques et protestants en Bohême - sur le pignon est représenté un calice en or, symbole hussite.
Après la bataille de la Montagne Blanche, l'église passa sous giron catholique, et les sculptures de Georges de Podebrady et le calice furent enlevés et remplacés par une représentation de la Vierge.
En 1626 également, la foudre endommage fortement la voûte qui est remplacée, mais dans le style baroque. Ce style forme depuis entièrement l'intérieur de l'église. Une restauration de l'extérieur est entreprise à la fin du XVIIIe siècle, et une autre entre 1973 et 1995. Une restauration partielle de l'intérieur est actuellement en cours.
L'église abrite un mobilier précieux. En 1992, le clocher de la tour nord fut munie d'une cloche en bronze de 960 kgs pour remplacer la cloche historique emportée par les allemands pendant la Deuxième guerre mondiale.
L'astronome danois Tycho de Brahe est enterré dans l'église, dont la tombe fut rouverte l'année dernière dans le cadre du plan de déterminer la cause de sa mort.
Une légende veut qu'une des fenêtres de l'écrivain Franz Kafka ait donné directement sur le chœur de l'église.
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